Un point de vue sur des faits d'actualité !

Le prix d’une ressource n’est pas forcément lié à sa quantité dans la nature !

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Contrairement à ce que l'on peut croire habituellement, le prix d'une ressource n'est pas directement lié à sa rareté. J’ai en effet souvent lu ou entendu cet argument, qui, en allant un peu plus loin, permet de conclure que le capitalisme est le meilleur système de gestion de ressources, de leur rareté ou de pénurie tout court.

En effet ça fait sens si on part de ce postulat (le prix d’une ressource dépend de sa rareté) : on en conclue que si elle est rare (ou le devient à travers son exploitation qui la tarie) alors elle sera plus chère, réduisant par conséquent la demande, permettant donc de la « sauvegarder dans le temps », puisqu’on en utilisera de moins en moins plus elle sera rare. Ainsi on aura le temps d’en trouver ailleurs ou de trouver des procédés alternatifs équivalent etc. Vous trouvez cette affirmation logique ? Pour la plupart d’entre nous c’est le cas. Et pourtant, c’est complètement faux, nous allons voir pourquoi.

Il se trouve que le premier facteur qui détermine le prix d’une ressource, c’est le coût pour l’entreprise qui l’exploite pour en trouver, l’extraire et enfin la rendre utilisable pour tous (la transformer si besoin il y a).

Non le prix d’une ressource dépend d’abord des coûts d’exploitation et de transformation d’une part…[tocIgnore][/tocIgnore]

Il est vrai qu'une ressource rare à tendance à être difficile à exploiter/trouver, mais ce n'est pas une règle absolue et toujours vraie, c’est l’erreur capitale que l’on a tendance à faire. Exemple par l'inverse : l'énergie la plus présente sur terre et en plus renouvelable à quasi l'infini ? Le solaire. On est en effet bombardés d'énergie du soleil en permanence (enfin quand c’est le jour quoi), or pourquoi on a si peu de panneaux solaires et autres ? Ça devrait être super peu cher vu que ce n’est pas du tout rare non ? Ça marche aussi avec l’éolien.

Ce n’est pas le cas tout simplement car c'est historiquement très compliqué et cher de construire des panneaux solaires ou des éoliennes, avec en plus peu de rendement, comparé au charbon ou au pétrole par exemple où il suffit de faire un trou et le mettre dans un baril. Sans compter les problèmes de stockage de l'énergie (de l'électricité) pour qu'on en ait encore la nuit, contrairement au pétrole qui peut bruler en continu peu importe les conditions extérieures ou presque. A noter que je parle autant pour la fabrication d’électricité d’un pays que pour le déplacement d’une voiture.

Le coût de l’énergie solaire est donc supérieur à celui du pétrole mais elle est pourtant bien plus omniprésente sur terre. Eh bah alors ? - Si vous ne me croyez pas, allez voir ici (dans la catégorie « énergie ») pour vous donner une idée de la différence entre l’énergie utilisée par les hommes (donc issue de la combustion du pétrole, charbon, gaz, bois ou encore de l’hydroélectrique) avec l’énergie que la terre reçoit du soleil… et/ou lisez mon article sur l’histoire des énergies renouvelables.

Ainsi, le prix est en premier lieu issu des coûts de recherche, d'exploitation, de transformation et de transport de ladite ressource et non pas de sa rareté, ce qui change tout. C'est pour ça que le pétrole est peu cher en soit car il est très pratique à transporter entre autres (liquide à température ambiante et il coule en tout temps, de jour comme de nuit). Le prix n'indique aucunement s'il en reste beaucoup ou non, il n'est pas du tout lié aux quantités restantes (qu'on ne connaît pas pour sûr à 100% en plus).

Attention cependant pour finir sur cet exemple, il se trouve que le coût par watt du solaire et de l’éolien est passé en dessous de celui des énergies fossiles il y a très peu de temps. Enfin ça dépend selon les pays, c’est le cas aux Etats Unis depuis 2015 environ. C’est dire comme c’est très récent ! C’est le sujet de mon article sur les énergies renouvelables. Quand j’ai dit ici que le coût de transformation est supérieur à celui du pétrole (du charbon ou du gaz) c’est « historiquement ».

D'où le fait qu'à l'heure actuelle on a par exemple tous bien plus de centrales à charbon ou à gaz que de panneaux solaires dans le monde, pour la production d’électricité (la France est un cas à part avec quasiment pas de charbon à travers le nucléaire). Et puisque c’est seulement depuis quelques années que c’est rentable, le solaire et l’éolien sont encore loin d’être développés à « pleine vitesse » de nos jours, car il y a forcément une sorte d’inertie. En effet quand on construit une centrale à charbon on prévoit qu’elle dure un certain nombre d’années (de l’ordre de 40 ans), et non pas de la remplacer 10 ans plus tard parce que le solaire coûte 3 dollars de moins par MWh. Voir l’article sur les ENR encore une fois si vous voulez plus de détails sur ce sujet.

Cette démonstration nous prouve donc que cet argument « le prix est basé sur la rareté » n’est pas toujours vrai. Or on est d’accord pour dire que quelque chose de « pas toujours vrai » ne peut pas être utilisé comme argument du style « Le capitalisme c’est le meilleur système de gestion des ressources ! C’est comme ça c’est tout », non ?... Pourtant c’est un argument que l’on entend souvent dans certaines… sphères, comme je disais dans l’introduction de cet article. C’est le principe de la science. Si vous n’êtes pas d’accord avec cette affirmation alors renseignez-vous sur la terre plate et autre car quitte à tout remettre en cause…

… et de la loi de l’offre et de la demande d’autre part - et c’est tout[tocIgnore][/tocIgnore]

En plus des coûts d'exploitation / transport / transformation, il se trouve que les prix dépendent aussi d’un second facteur : la loi de l'offre et de la demande.

On la connait tous : s'il y a plus de demande que d'offre les prix ont tendance à monter et inversement. L’exemple le plus simple pour le comprendre c’est une mise en enchère. J’ai une peinture d’art. Si plein de gens la veulent car il n’y a pas beaucoup d’autres peintures à vendre, ils vont faire monter son prix et c’est celui qui sera prêt à la payer le plus qui l’aura. Dans le cas contraire si personne n’en veut car plein d’autres personnes en vendent, je vais baisser mon prix jusqu’à ce que quelqu’un se dise qu’il fait une affaire car il l’achète pour des « clopinettes » (de son point de vue, tout est relatif).

« Mais du coup si y’en a peu, si c’est rare, alors c’est plus cher ! Tu vois que tu dis des bêtises ! » Oui on a tendance à penser ça, mais arrêtons-nous 5 secondes avant de tirer des conclusions hâtives. En effet la rareté a une influence. Sauf qu’elle n'influe pas en premier lieu, en réalité elle influe seulement indirectement à travers la loi de l’offre et de la demande. Et c’est ça qui change tout.

Exemple : qu'il y ait 50 sources de pétrole ou 10 ne changera rien à son prix en soit, il n'y aura un impact que si les 10 puits n'ont pas assez de débit par rapport à la demande (donc si l'offre est trop réduite). En effet il est plus probable d'avoir assez de débit avec 50 sources que 10, mais pas forcément, ça dépend de la taille et de l'accessibilité de ces sources. Si les 10 sont gigantesques et sous le sol dans un désert par exemple, il suffit de faire plus de trous et hop débit augmenté, le transport est facile etc. Si les 40 autres sources sont petites et sous l'eau à 8000m de fond, bon courage pour avoir le même débit au même coût.

Voilà donc une preuve de plus que la rareté dans la nature n’est pas liée de façon directe au prix, c’est la « rareté exploitée » qui l’influe, qui elle dépend de nombreux autres facteurs comme la difficulté d’exploitation (rappelez-vous l’exemple avec les panneaux solaires). C’est la grosse erreur que l’on a tendance à faire et qui nous amène à cette mauvaise conclusion.

Bon en revanche quand je dis « et c’est tout » je mens un peu, je le reconnais. Le prix peut aussi dépendre de 2 autres facteurs : les taxes / droits de douane et la spéculation. Mais en général quand on parle du prix d’une ressource on parle en valeur hors taxe, par contre c’est certain que le prix final à la pompe est constitué de taxes, particulièrement en France où elles représentent plus de 50% du coût. Donc si le prix à la pompe augmente ça peut être lié à autre chose que les coûts de transformation ou l’offre et la demande. D’ailleurs ça donne un très bon indicateur de la volonté politique de favoriser le renouvelable en face du fossile ou non (spoiler : on l’attend cette volonté, car il y a très peu d’aides ou de subventions pour les ENR pour aider à ce qu’elles soient plus rentables. Monter le prix du fossile n’est pas la seule solution en effet !) …

Concernant la spéculation ce n’est pour moi que l’application de la loi de l’offre et de la demande, c’est juste que certains spéculent que le prix va augmenter et vont ainsi en acheter sans en consommer, dans le but de le revendre. Ça reste une augmentation de la demande par définition.

Et non, en fait un prix qui augmente n’est pas toujours synonyme de baisse absolue et permanente de la demande[tocIgnore][/tocIgnore]

Maintenant attaquons nous au second fait. On l’a vu, on a tendance à penser que plus une ressource est chère (et surtout le devient), parce que la demande est déséquilibrée avec l'offre, pas forcément parce qu'elle est rare ou autre pour rappel, alors plus la demande va se réduire : ce qui établit un équilibre, permettant de "sauvegarder" plus longtemps ladite ressource dans le temps (d'où la fausse conclusion, vue dans l’introduction, de croire qu'une ressource de plus en plus rare sera de moins en moins demandée).

Si par exemple les peintures d’art deviennent extrêmement chères car il y en a très peu alors qu’il y a soudainement un engouement pour elles, à terme les gens vont se rendre compte qu’ils n’ont pas les moyens de dépenser des fortunes dedans et vont s’en désintéresser, baisse de la demande, donc rééquilibrage des prix. C’est l’idée. Sauf que ça peut marcher avec des peintures d’art car personne n’en a besoin pour vivre, mais ce n’est pas le cas de certaines ressources.

En réalité c'est bien plus complexe et le phénomène inverse peut très bien se produire (ça a déjà été le cas) : plus la ressource est chère et plus cela a tendance à encourager les investisseurs potentiels à tout donner pour en trouver et en exploiter jusqu'à la dernière goutte. Je pense évidemment au pétrole où le dernier choc en 2008 a permis de rendre rentable l'exploitation des gaz de schiste, auparavant beaucoup trop chers à exploiter et convertir (car bien plus compliqués à récupérer que de faire un simple trou dans le sol).

La « règle » selon laquelle la demande réduit toujours est fausse ici car toute notre économie est basée et est tout simplement dépendante du pétrole, à cause de la mondialisation mais pas seulement. Si son prix explose, les gens peuvent réduire leurs trajets en voiture oui mais ils ne peuvent pas les réduire à 0 car ils habitent à 40 km de leurs boulot et qu’il n’y a pas de transports en commun (ils sont à cette distance car ils pouvaient le faire vu que le pétrole n’était pas cher avant)… et qu'il n'existe pas de voiture électrique pour l'instant (imaginez-vous en 2008... ou en 1979). La demande a en effet baissé après chaque choc pétrolier, pour revenir rapidement à son niveau précédent jusqu'à le dépasser quelques années plus tard, forcément, sauf que pendant ce temps il y a toujours de moins en moins de pétrole sur terre, ce qui prouve encore une fois que les fluctuations de prix n'ont rien à voir avec la quantité de « stock » restante sur terre, je me répète.

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Evolution de la production mondiale de pétrole. On constate nettement la cassure de la tendance exponentielle lors des chocs pétroliers des années 70, qui correspond à la baisse de la production (qui a causé les chocs) et de la demande ensuite, dû à l’explosion de son prix (lorsque la demande baisse la production baisse aussi, ils ne mettent pas tout en stock). Mais la production (et la demande) a fini par dépasser à nouveau le pic de 1979 durant les années 1990. La baisse en 2008 est moins visible mais présente, liée aussi à la crise. (Wikipédia). Si vous n’êtes pas au courant, il est reconnu que les chocs pétroliers des années 70 sont issus de baisses soudaines de l’offre, aux Etats Unis en 1971-1973 puis en Iran en 1979, faisant exploser les prix.

Oui une augmentation soudaine des prix aura tendance à faire baisser la demande, sauf que dans le même temps, enfin avec un décalage, ça aura tendance à renforcer l'offre. D’ailleurs l'erreur que l'on fait communément, et surtout que les économistes font, c'est de croire que ces changements sont instantanés. Non il faut du temps pour trouver de nouvelles sources, investir pour les exploiter... et pour que les gens adaptent leur consommation (de l'autre côté) ou encore pour qu'on étudie et fabrique des voitures électriques etc.

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L’évolution du prix du pétrole selon le temps. C’est la courbe rouge qui nous intéresse car elle prend en compte l’inflation (tiré de Wikipédia). On constate nettement une explosion du prix dernièrement et de l’instabilité, par rapport aux trente glorieuses. Pendant ce temps, comme on vient de le voir la demande continue de monter. Elle a baissé dans les années 70 en effet, mais pas vraiment dans les années 2000 alors qu’il y a eu le même pic. On a donc là une preuve simple que la demande n’évolue pas forcément de manière inversement corrélée au prix.

Une autre erreur c'est de croire que ce cycle peut se répéter à l'infini, que les ressources sont infinies, donc qu'il n'y aura jamais de pénurie. Au contraire pour avoir une pénurie la recette est simple : consommer toujours plus d’une ressource, baser une partie plus ou moins grande de la société dessus (vu qu’il y en a plein dans le présent, c’est l’abondance) et ne pas prendre en compte les quantités restantes sur terre. D’un coup, soudainement, il y aura moins d’offre que de demande, c’est inévitable, et un jour l’offre ne pourra pas le compenser cette fois-là. Ça sera la pénurie immédiate.

Vous vous dîtes peut-être « Si la demande dépasse l’offre de juste un peu ce n’est pas très grave, on en aura un peu moins mais ça ne sera pas la pénurie », je vous laisse vous rappeler l’état des stocks dans les grandes surfaces durant les premières semaines de la « crise » des gilets jaunes par exemple. Leurs maigres blocages ont mis en l’air les processus qui sont tous à flux tendu, résultat pénuries et rayons vides. Ou sinon rappelez-vous à chaque fois qu’il y a une sorte de petite panique aux pompes à essence, c’est la pénurie immédiate car tout le monde se précipite pour récupérer le plus possible pour soi-même. Ou alors encore, regardez les causes et conséquences des chocs pétroliers des années 70…

C’est une erreur que nous faisons souvent, on considère qu’on « sera mal » quand il n’y aura plus une goutte de pétrole. On estime qu’il y en a encore pour 40 ans donc c’est bon on est large. Sauf que non en réalité c’est du moment que le pic de production sera passé qu’il y aura une pénurie ! Et ce pic aura lieu bien avant 40 ans. En cas de pénurie, il faudra trouver des alternatives… sauf que ça prend du temps. On fait quoi du coup pendant les plusieurs années nécessaires pour que les voitures électriques soient disponibles et vaillent le coup au même prix (si c’est seulement possible) ?

Dans la même trempe, certains ont tendance à penser et à dire : « Il y a une quantité finie d’atomes sur terre oui c’est vrai, mais nous les humains on les modifie, la question est juste de pouvoir les modifier comme on le souhaite ou non, donc il n’y aura jamais de pénurie, plus la ressource deviendra chère (par déséquilibre offre vs demande) et plus on trouvera de nouvelles méthodes de transformation qui n’étaient pas rentables avant pour ré-augmenter l’offre », sous-entendu à l’infini. C’est beau sur le principe et ça semble se confirmer avec le pétrole et le gaz de schiste en effet. Mais encore une fois c’est oublier l’un des principes de base de la physique : « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » (de Lavoisier si vous ne connaissez pas).

En gros pour faire simple : le pétrole prend des millions d’années pour se former naturellement, en utilisant la chaleur du manteau terrestre entre autres. Si jamais on arrive à reproduire le même échange chimique sur seulement 1 année par exemple, pour créer nous-mêmes notre propre pétrole depuis d’autres molécules, Lavoisier nous dit que cette opération consommera forcément plus d’énergie que ce que le pétrole en rapporte, en gros il nous dit que ça sera… inutile. En tout cas pour l’utiliser comme énergie (pour faire de l’électricité ou déplacer des voitures). Le pétrole est en effet un cas à part vu qu’il sert aussi à fabriquer du plastique entre autres, mais dans tous les cas le coût des « nouveaux » dérivés ne sera pas du tout le même ce qui aura un impact énorme sur nos économies. Il y aura une fin un jour, la question est plutôt de trouver des alternatives, ce qui n’est pas du tout pareil.

La 3e erreur qui s’en suit, c’est de croire qu’une pénurie sera très rapidement « contrée » ou contenue grâce au système, en trouvant des alternatives facilement par exemple, sans grandes conséquences sur notre société. C’est une erreur car le système entier pourrait être déstabilisé si la ressource sur laquelle il est basé viendrait à manquer. Au hasard prenons encore le pétrole :

En cas de pénurie d’une ressource dont la société est complètement dépendante, on aura une véritable catastrophe économique si elle n’est pas prévenue bien à l’avance : simple exemple avec le pétrole[tocIgnore][/tocIgnore]

Si soudainement du jour au lendemain on a encore un énorme choc pétrolier à cause d’une baisse de l’offre (parce que moins de débit, si on atteint le pic de production par exemple), avec cette fois pas d'équivalent aux gaz de schistes à aller chercher (ces derniers commencent déjà à se tarir, eh oui, c’était du court terme), pendant un paquet d'années notre économie sera dans le mal tout simplement. Pourquoi ? Car les gens galèreront à aller au travail normalement, ils devront payer plus cher leurs voitures électriques, ce qui au passage fera exploser leur demande, faisant encore monter leur prix… Donc pour faire simple moins d’argent à dépenser dans plein d’autres secteurs d’activité…

Et la même chose côté entreprises pour celles dont la production est basée sur le pétrole (celles qui fabriquent les dérivés plastiques tout comme celles qui se sont délocalisées en Chine) : il faudra trouver des alternatives qui seront forcément plus cher qu’avant le choc (sinon pourquoi ne seraient-elles pas utilisées à l’heure actuelle ?), baissant les marges et augmentant les prix… Au passage, posez-vous 5 secondes et demandez-vous ce que vous avez chez vous qui ne contient pas de pétrole… spoiler : pas grand-chose, quand on enlève tous les plastiques, les vernis, les vêtements synthétiques, la peinture (sur les murs)… Il reste quoi ?

On a alors des tonnes de conséquences que les économistes ne cherchent jamais à voir ou quantifier : crise économique et récession donc explosion du chômage et de la pauvreté... donc encore d’autres impacts comme l’augmentation de la « délinquance », le tout en cercle vicieux (la délinquance ne va pas aider la croissance, ce qui va mettre encore plus de personnes au chômage, le tout n'aidera pas à trouver de nouvelles sources d'énergie / de ressources / à améliorer la voiture électrique plus vite). En bref, c'est de la véritable irresponsabilité de croire que le système économique est parfait pour contrer une pénurie (sous-entendant donc « on s’en fout on a le temps, on agira quand on en aura besoin »). Non les meilleurs moyens contre ça sont la science, la prévention et l'intelligence, or cette dernière fait défaut lorsqu'on croit dur comme fer dans une idéologie / religion ...

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Un autre gros problème « caché » du système actuel. Les gens sont éduqués pour se battre pour des objets, au lieu de s’entraider pour les avoir. L’individualisme à outrance, la concurrence tout ça. Dans une situation d’abondance ça ne pose pas (trop) de soucis. Mais en situation de pénurie… Qui acceptera d’abandonner sa télé pour que les autres puissent encore en profiter ?

Heureusement, nous sommes maintenant en 2019 et la voiture électrique commence à donner quelque chose, on devrait s’en sortir de ce côté-là. On l’a vu aussi, le solaire et l’éolien semblent enfin devenir rentables, on pourrait presque parler de révolution énergétique. Par contre il n’y a aucune piste de réponse pour tous les dérivés du pétrole comme le plastique. Eh oui, si en plus de passer à l’électrique on est obligés de revenir aux voitures faîtes en métal (bien plus lourdes qu’avec du plastique, sinon pourquoi les faire en plastique au départ ?), il faudra encore plus d’énergie pour les déplacer (donc au choix explosion de leur prix et/ou réduction de leur autonomie etc)… Croisons les doigts pour que le pétrole ait encore de longues années devant lui ! …

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Ça paraît mal barré pourtant… Ce graphique indique les découvertes de pétrole en bleu face à la production en rouge : on n’a jamais découvert aussi peu de pétrole que durant la décennie des années 2000. Cela indiquerait-il que nous avons tout trouvé ou presque ? La tendance se confirme pour les années 2010+. Surtout que l’on suspecte que ces découvertes sont en réalité faussées (surévaluées) par certains pays depuis les années 80. (source et voir ici, en anglais)… Bref, croisons les doigts !

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Tombé dans l'informatique étant petit tel un Obélix (à 3 ans pour être précis), j'ai la chance contrairement à ce dernier de pouvoir continuer à en prendre des "doses quotidiennes", depuis 27 ans pour tout dire . En effet je suis ce qu'on appelle un geek (un vrai, genre je joue pas à candy crush désolé) et je suis aussi développeur à plein temps maintenant... Lire la suite

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